A la naissance de ce blog (aussi connu sous le nom de "p'tit sushi"), j'ai conclu un accord avec toi. Oui, tu ne le savais peut-être pas mais un pacte existe entre nous. Même que certains le traitent de romanesque ce dit pacte. Sans aller jusque là, il était entendu que mes publications irrégulières lieraient étroitement mets et mots (oooooooh, que c'est bô !). Un petit texte, d'humeur ou de pas grand chose, pour échanger avec toi puis une recette pour parfaire le partage.
Or, il se trouve que depuis quelques semaines, mois, trimestres... je ne parviens plus à remplir mes obligations. Les raisons sont diverses, les excuses sincères, mais les conséquences fâcheuses. Je pourrais m'étendre sur des phrases et des phrases mais, pour résumer et faire simple, je te livrerais une seule motivation : je suis une loque le week-end !
Une vraie épave.
Une baleine échouée piteusement sur la grève (une sirène serait plus flatteur, mais je suis loin de posséder la chevelure pléthorique nécessaire à ce rôle).
Bref, je me traîne, assurant le minimum syndical. A un rythme des plus englué.
Illustration concrète : cela faisait maintenant 3 semaines que cette recette attendait patiemment son tour. Elle était pourtant tout mignonne, parée de ses plus beaux atours et paramétrée. Ne manquait plus que le blabla d'accompagnement habituel.
Au rythme actuel, je me sentais bien engagée pour une publication printanière. Soit, en complet reniement des règles de saisonnalité que je m'efforce de respecter.
Alors, tadaaaaaaa ! Publication rapide, légère et efficace. Tu vas te régaler, je te l'assure. Et c'est bien le plus important finalement, non ? :)
(cette recette est une adaptation-végétalisation de celle figurant en page 92 du dernier numéro de Cuisine & Vins).
Or, il se trouve que depuis quelques semaines, mois, trimestres... je ne parviens plus à remplir mes obligations. Les raisons sont diverses, les excuses sincères, mais les conséquences fâcheuses. Je pourrais m'étendre sur des phrases et des phrases mais, pour résumer et faire simple, je te livrerais une seule motivation : je suis une loque le week-end !
Une vraie épave.
Une baleine échouée piteusement sur la grève (une sirène serait plus flatteur, mais je suis loin de posséder la chevelure pléthorique nécessaire à ce rôle).
Bref, je me traîne, assurant le minimum syndical. A un rythme des plus englué.
Illustration concrète : cela faisait maintenant 3 semaines que cette recette attendait patiemment son tour. Elle était pourtant tout mignonne, parée de ses plus beaux atours et paramétrée. Ne manquait plus que le blabla d'accompagnement habituel.
Au rythme actuel, je me sentais bien engagée pour une publication printanière. Soit, en complet reniement des règles de saisonnalité que je m'efforce de respecter.
Alors, tadaaaaaaa ! Publication rapide, légère et efficace. Tu vas te régaler, je te l'assure. Et c'est bien le plus important finalement, non ? :)
(cette recette est une adaptation-végétalisation de celle figurant en page 92 du dernier numéro de Cuisine & Vins).
Velouté champignons et châtaignes
Pour 3-4 personnes
250 g de champignons de Paris (les vrais, les terreux, pas les blancs anémiques)
250 g de châtaignes pelées en bocal
1 petit oignon
1 grosse cs de purée de noisettes
quelques noisettes
8 cl de lait végétal
1 cube de bouillon de légumes
1 cs d'huile d'olive
poivre
Peler et émincer l'oignon. Nettoyer les champignons à sec (il ne faut pas les passer sous l'eau, un simple grattage suffira). Les couper en morceaux.
Dans un faitout, faire chauffer l'huile sur feu vif. Ajouter l'oignon et le faire revenir jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Ajouter ensuite les champignons. Remuer sans cesse pendant 5 minutes afin que les champignons n'accrochent pas.
Verser de l'eau à hauteur dans le faitout, ajouter les châtaignes et le cube de bouillon puis couvrir. Cuire 10 minutes à feu doux.
Hors du feu, verser le lait, ajouter la purée de noisette et poivrer. Mixer la préparation.
Au moment de servir, concasser grossièrement quelques noisettes. En saupoudrer les bols de soupe.