Much more than sushi

C'est bientôt Noël.

Je n'aime pas trop Noël (et je l'ai déjà suffisamment dit ici).

Mais cette année, Noël arrive après le 13 novembre.

Alors nous serons heureux d'être ensemble et vivants. 

Tout simplement.

Christmas is coming.
I don't like Christmas (and I've already written it here)
But this year, Christmas will come after the 13th of November.
So, we'll enjoy being alive and together.

Pour un Noël végétarien et même végétalien / For a lovely vegan christmas. With Lexiophiles and its International recipe advent calendar.

-- For the English part, see below --

Pour 4 personnes

Pour la pâte briochée

230 g de farine de blé T65

70 g de soja cuisine

70 g de compote de pommes non sucrée

55 g d'huile d'olive (éventuellement coupée d'huile de pépins de raisin)

10 g de sucre roux

4 g de sel

2/3 cc de levure de boulanger instantanée

Pour la farce

300 g de champignons de Paris triés et coupés en gros cubes

300 g de marrons cuits en bocal

10 cl de soja cuisine

2 échalotes émincées

2 cs de sauce soja

2 cs de graines de tournesol

2 cs d'huile de pépins de raisins

1 cs de persil

1 poignée de raisins secs

1 pincée de poivre noir

Pour la sauce

300 ml de cidre fermier

12 cerneaux de noix

1 oignon émincé

1 pomme pelée et coupée en cubes

1 cs de vinaigre de cidre 

1 cs d'huile de pépins de raisins

1 pincée de sel

Pour la garniture

2 grosses pommes Braeburn pelées et coupées en quartiers

2 cs de vinaigre de cidre

2 cs de sucre complet

1 cs d'huile de pépins de raisins 

1 pincée de poivre blanc

1 pincée de sel

D'abord, on s'occupe de la pâte.

Chauffer doucement le soja cuisine dans une petite casserole. Retirer du feu dès qu'il est tiède et ajouter la levure. Remuer vigoureusement afin d'éviter les grumeaux.

Dans le bol d'un robot pâtissier, ou dans un grand saladier, déposer la farine, le sucre, le sel et la compote. Commencer à pétrir à l'aide du crochet (ou à la main) à la plus faible vitesse. Ajouter le mélange soja cuisine-levure. Puis ensuite, petit à petit l'huile.

Laisser tourner le robot environ 5 minutes. 

A la main, pétrir une dizaine de minutes, jusqu'à ce que la pâte soit bien souple.

Couvrir et laisser lever une heure à température ambiante.

Passé ce délai, casser la pâte (pétrir à nouveau 30 secondes).

Couvrir et laisser lever cette fois au réfrigérateur au moins 4 heures (mais toute la nuit, c'est mieux).

Ensuite, la farce. Faire revenir les échalotes dans une poêle bien chaude avec l'huile de pépins de raisins. Ajouter les champignons et remuer sur feu vif. Après 3-4 minutes, ajouter les marrons et continuer à cuire quelques minutes. En fin de cuisson, baisser le feu puis ajouter les raisins secs, la sauce soja et le soja cuisine. Bien remuer.

Hors du feu, terminer en ajoutant les graines de tournesol et le persil.

On peut maintenant préparer les "buns".

Préchauffer le four à 190°C.

Découper la pâte en 4 morceaux de même poids. Étaler chaque morceau de façon à obtenir un rond de 20 cm de diamètre environ. Garnir avec 3 grosses cuillères à soupe de farce aux champignons. Rabattre les bords de la pâte en s'assurant que la fermeture est bien soudée. Retourner et déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisée. 

Dorer avec un peu de jus d'orange passé à l'aide d'un pinceau sur chaque bun (facultatif mais plus joli).

Enfourner 35 minutes à 190°C.

[pffff, cette recette est hyper longue, j'ai pas l'habitude, j'en peux plus !!! Mais je ne vais pas t’abandonner là, t'inquiète]

Pendant ce temps, préparer la sauce.

Dans une poêle bien chaude, faire revenir l'oignon dans l'huile. Quand il est coloré, ajouter les cubes de pommes et laisser cuire 5 minutes. Déglacer avec le vinaigre de cidre. Saler.

Baisser le feu et verser peu à peu le cidre tout en remuant. Dès que la préparation est homogène, transvaser dans un bol, ajouter les noix et mixer avec un mixeur plongeant. Si jamais le résultat final est un peu trop épais, délayer avec un peu de cidre. 

Réserver sur feu très doux.

Terminer avec la garniture.

Déposer les quartiers de pommes dans une poêle chaude et huilée. Ajouter le sucre et cuire à feu moyen 5 minutes de chaque côté. Quand les fruits sont colorés, saler, poivrer et déglacer avec le vinaigre. 

Dresser les assiettes avec un bun, quelques quartiers de pommes et une bonne rasade de sauce.

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Serves 4

Ingredients for the buns

230 g flour

70 g soy cream

70 g sugar-free applesauce

55 g olive oil

10 g brown sugar

4 g salt

2/3 tsp active dry yeast

Ingredients for the filling

300 g champignons de Paris, peeled and diced

300 g cooked chestnuts, cut into chunky dice

100 ml soy cream

2 shallots, minced

2 tbsp soy sauce

2 tbsp unsalted sunflower seeds

2 tbsp grape seed oil

1 tbsp parsley, minced

1/2 cup currants

1 pinche of black pepper

Ingredients for the sauce

300 ml hard cider

12 pieces of shelled walnuts

1 sliced onion

1 apple, peeled and diced

1 tbsp cider vinegar

1 tbsp grape seed oil

Ingredients for the accompaniments

2 apples Braeburn, peeled and sliced

2 tbsp cider vinegar

2 tbsp brown sugar

1 tbsp grape seed oil 

1 pinche of white pepper

Begin by preparing buns pastry.

In a small saucepan, gently heat the soy cream. Remove from the heat and add the yeast. Stir vigorously.

In the bowl of an electric mixer fitted with the dough hook, combine the flour, the sugar, the salt and the applesauce. Beat at lowest speed for 30 seconds then add the soy-yeast mix, then the oil. Beat for 5 minutes.

Place in bowl, cover, and let raise in warm place until doubled (about 1 hour).

Then beat again for 30 seconds, cover and let raise overnight in the fridge.

Now, prepare the filling.

In a frying pan saute the shallots in the grape seed oil. Add the mushrooms and mix over high heat.

3-4 minutes later, add the chesnuts and stir again for few minutes.

Add currants, soy sauce and soy cream at the end of cooking.

Off the heat, add the parsley.

Now, let's do the buns.

Preheat oven to 375°F/190°C.

Divide dough into 4 even sections. Roll out the dough into circles (about 20 cm/7.8 inch in diameter). Add 3 tbsp of mushrooms filling to the center of each circle.

Close the buns and roll each piece into a ball.

Place on a baking sheet covered with greaseproof paper.

Using a pastry brush, add orange juice on the top of the buns.

Put in the oven for 35 minutes.

Meanwhile, prepare the sauce.

In a frying pan, saute the onions in the grape seed oil. Add the apple and stir for 4-5 minutes. Deglaze with cider vinegar. Season with salt.

Lower the heat and add cider while stirring.

Put in th bowl of a blender, add walnuts and mix.

Set aside over low heat.

Last step, the accompaniments.

In a frying pan, brown the slices of apples with brown sugar. When fruits are cooked, season with salt and pepper, and deglaze with vinegar cider.

Dress the plates with a mushrooms bun, some slices of apple and some spoons of sauce.

Voilà en substance le message que je veux te transmettre aujourd'hui. C'est basique et assez condensé, je le reconnais mais l'inspiration me boude. Voici plusieurs jours que je cherche à écrire une petite histoire autour de Broco le brocoli (enfin, brocolo plutôt je crois s'il est tout seul mais je ne suis pas experte en italien) et Canni, la cannelloni (ou o, toujours la même interrogation linguisto-grammaticale). 

Je te fais grâce des métaphores alambiquées que sécrète mon esprit mal tourné.

Au final, rien de valable ne vint.

Et, pendant ce temps, ma recette refroidie. Alors que j'ai hâte de la partager avec toi. Parce que, d'habitude, je le mange cru le petit bidule. En salade, avec de la pomme, des noix ou du sésame.

Mais je sais bien que je ne peux pas exiger une telle abnégation de tout le monde. Alors, quand il s'est agit de le faire déguster à des amis, j'ai tenté de l'enrober et de l'apprivoiser davantage.

Dois-je préciser que l'assemblée fut emballée ?! :)

Pour 6 personnes

18 cannelloni (attention, suivant la marque utilisée, il faudra les précuire - bien lire les précautions d'utilisation)

400 ml de coulis de tomate

500 g de brocoli

100 g de tofu fumé

20 cl de soja cuisine

3 gousses d'ail

2 cs de purée de noisettes

1 grosse poignée de noisettes grossièrement concassées

1 pincée de sel

Pour la sauce béchamel

500 ml de lait de soja

2 cs bombées de farine

1 bouillon cube de légumes

Préchauffer le four à 200°C.

Nettoyer les brocoli et les couper en gros morceaux.

Les déposer dans le bol d'un robot mixeur avec le soja cuisine, les gousses d'ail (préalablement pelées et dégermées) et la purée de noisettes. Mixer assez finement.

Ajouter les noisettes concassées et mélanger à l'aide d'une cuillère. 

Découper le tofu en petits cubes et les ajouter également à la farce.

Réserver.

Préparer la béchamel.

Verser le lait et le bouillon cube émietté dans une casserole. Retirer du feu quand le lait est sur le point de bouillir et y délayer la farine. Fouetter vivement sans quoi il y aura sûrement des grumeaux. Remettre sur feu doux et remuer constamment jusqu'à ce que la béchamel prenne une belle consistance.

Remplir les cannelloni avec la farce aux brocoli à l'aide d'une petite cuillère. Les déposer dans un plat à gratin dont le fond est déjà garni avec le coulis de tomates. Terminer en couvrant de béchamel. 

Saupoudrer avec de la poudre de noisettes (facultatif) et enfourner une vingtaine de minutes à chaleur tournante.

Mon titre est un peu bateau, je te l'accorde mais, au moment d'accéder de nouveau à mon interface Blogger, il s'est imposé. Car oui, je reprends... c'est un peu la thématique de ma rentrée.

Le blog, qui jouait à la Belle aux bois dormants depuis le printemps. Du coup, il a eu droit à un grand toilettage (bah oui, ça fait moche les toiles d'araignées dans les coins ^_^)

La danse classique

La flûte traversière

Le japonais

Et même, même (j'ai un peu honte de l'écrire) le tricot !

Toutes ces choses que j'ai aimé pratiquer il y a...longtemps et auxquelles je repensais de temps en temps, émue, sur le refrain de "quand j'aurai le temps, je m'y remettrai".

Or, voilà, j'ai enfin le temps.

Car je n'ai pas fait que reprendre en septembre. J'ai aussi PRIS. Une décision capitale. Celle de quitter ma position "privilégiée" de salariée en CDI pour me consacrer à 100% (et plus) à ma création d'entreprise. Alors, sur le papier, je n'ai pas vraiment plus de temps pour les hobbies et autres activités annexes. J'ai dû lutter contre ma tendance naturelle à l'obsession professionnelle et au perfectionnisme. Si je ne m'accorde pas ce temps-là maintenant, quand le ferai-je ?

J'ai décide de penser ma vie d'une manière globale et pas coupée en morceaux (le boulot d'un côté, les loisirs de l'autre, essentiellement pour oublier le 1er). Ne pas attendre la retraite pour oser réaliser ses rêves, mais s'organiser une vie qui permet de les suivre petit à petit. En étant indépendante, en choisissant un boulot qui me donne cette liberté de mouvements qui m'est si chère, et qui correspond à mes aspirations profondes. 

Surtout, ces activités sont finalement aussi importantes que ma compta pour mon équilibre et ma progression pro. Elles me nourrissent et stimulent mes petites cellules grises.

Elles me permettent aussi de lutter contre ma tendinite de la souris qui ne me lâche plus. Et, par exemple, dès que j'ai trop mal au bras droit, hop, je lâche le bureau et je file en cuisine préparer un gâteau fourre-tout pour le p'tit déj du lendemain.

Je me suis ici inspirée d'une recette de Cléa tirée de son livre Variations potimarron mais je l'ai passée à la moulinette Tombouctou. Il est désormais tout végétal et un peu plus riche en fruits. Qu'en dis-tu ?

Gâteau Poti'pom

Pour 1 beau gâteau

250 g de purée de potimarron

200 g de farine de blé T65

150 g de potimarron cru râpé

50 g de farine de châtaigne

80 g de sucre complet

2-3 pommes (tout dépend de leur taille et de ton goût)

2 grosses cs de noisettes en poudre (Noisettes complètes en poudre de Vahiné, bientôt dans les rayons)

15 cl de lait de soja

5 cl d'huile (moitié noisettes, moitié pépins de raisin)

1 grosse poignée de noisettes

1,5 cc de poudre à lever

1 pincée de vanille (Vanille de Madagascar en poudre de Vahiné, bien pratique à utiliser)

1 pincée de sel

Le potimarron a cet avantage qu'il ne nécessite pas d'être pelé. Il suffit de le laver, de le couper en morceau et de le passer 10 minutes à la cocotte-minute afin d'obtenir la consistance désirée. L'écraser à la fourchette pour le réduire en purée.

Il en va de même pour la version crue : pas besoin d'enlever la peau.

Préchauffer le four à 200°C.

Dans un bol, mélanger la purée de potimarron, les pommes pelées et coupées en morceaux, le potimarron râpé et les noix.

Dans un autre bol, bien mélanger le sucre, le lait et les huiles.

Enfin, dans un récipient plus grand, mélanger les farines, la levure, la vanille et le sel. Ajouter le contenu du bol précédent (sucre+lait+huiles). Mélanger en utilisant plutôt une fourchette pour bien homogénéiser le tout.

Terminer en ajoutant les fruits et utiliser cette fois plutôt une maryse.

Verser l'appareil dans un moule à manquer (rond) préalablement huilé ou recouvert de papier sulfurisé.

Cuire environ 45 minutes à chaleur tournante.

Le gâteau reste assez humide car il contient pas mal de fruits.



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Grande question du jour : une végétarienne pourrait-elle trouver son bonheur aux temps anciens des cavernes ? Tu crois que ce serait possible ?
Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai toujours eu cette idée que nos lointaines ancêtres ne se nourrissaient que de viande et d'os à moelle. En plus d'être trop viandard pour moi, c'est aussi fort peu varié !
Il se trouve que, comme bien souvent avec les idées préconçues, celle-ci était fausse. La nourriture d'alors était bien évidemment fort différente de la notre mais assez loin de cette monotonie carnée qui me vient à l'esprit.

Depuis quelques années, plusieurs historien-ne-s, nutritionnistes et passionné-e-s se sont penchés sur la question : mais que mangeaient donc nos glorieux prédécesseurs ?
Grâce à cela, on sait désormais qu'à côté de la viande, qui était sans doute bien loin d'être quotidienne (c'est que ça ne se coince pas facilement tous les matins un mammouth), ils appréciaient les fruits et légumes fournis par la nature, les herbes, les grains et quelques céréales.

Ce dernier point a donné au régime paléo (puisque cette façon de se nourrir a désormais une étiquette officielle) un attrait inattendu.

Il est sans gluten, le blé n'ayant pas encore été domestiqué.
Il est très peu sucré (pas de sucre de canne bien sûr, et encore moins de sucre blanc de betterave).
Il est enfin sans laitages, pour les mêmes raisons que le blé.
Je ne te cacherai pas que viande et poisson y sont très présent, mais les éléments cités juste avant permettent à l'amatrice de carottes et de graines que je suis d'y piocher quelques idées originales et diététiquement intéressantes.
Comme avec ce porridge garanti sans fringale de fin de matinée (recette plusieurs fois testées, promesse toujours tenue !).

Porridge Paléo sans avoine 

Pour une personne 

2 cs de noix de coco râpée 

1 cs d'amandes en poudre 

1 cc de graines de potiron 

1 cc de cannelle en poudre 

15 g de cerneaux de noix, plus quelques cerneaux pour la présentation 

24 cl d'eau bouillante 

1 cs de miel non pasteurisé 

1/2 banane en tranches 

A l'exception du l'eau, du miel et de la banane, mixez tous les ingrédients jusqu’à obtenir une poudre fine. Verser l'eau bouillante sur cette préparation, puis mélanger soigneusement. Servir dans un bol avec un filet de miel, quelques cerneaux de noix hachés et les tranches de banane. 

BON A SAVOIR 
Les flocons d'avoine sont exclus du régime paléo pour une raison précise : au cours des phases de transformation, ils se trouvent au contact d'autres céréales qui contiennent du gluten. De plus, ils provoquent d'importants pics de glycémie. 


POUR EN SAVOIR PLUS
Je t'invite à feuilleter la source de ma recette du jour, à savoir le très bon livre de Daniel Green, Le régime paléo, qui vient de sortir chez Larousse.