Dans ma valise

20:59


A l'origine de ce blog était une envie, toute bête : partager ce qui me nourrit au quotidien, la cuisine et la littérature (si tu es nouveau, ou pas, tu peux retourner sur mon premier billet pour constater l'étendue de mes ambitions). Et, dans l'idéal, parvenir à combiner les deux.  Ce qui me conduit à lire tout de travers, à la recherche d'un plat, d'une recette, d'une quelconque référence à la nourriture. Pour l'instant, seul Kitchen a répondu à mes attentes (je te l'accorde, c'était facile). 
Mais, pendant ce temps, je continue à lire et à relire. Pour le plaisir de la découverte. Pour la joie des retrouvailles. Voici quelques représentants de ma bibliothèque, qui se marient fort bien avec l'ambiance estivale.


Brooklin Follies



Le héros, un sexagénaire abritant un cancer en rémission, nous raconte sa (re)découverte de la vie et du goût au bonheur, grâce à son neveu et à Brooklin. Un Paul Auster surprenant par la légèreté de son ton. 
Ce livre est plein d'optimiste, mais du plus beau, celui qui se nourrit de l'acceptation de la fragilité du bonheur et de nos existences.
Et, comme toujours avec Auster, impossible de terminer sa lecture sans développer une envie persistante d'aller soi-même à la rencontre de New York.


Kafka sur le rivage


Kafka, c'est un adolescent fugueur, un Œdipe du XXème siècle. Qui tente de fuir la prophétie dramatique révélée par son père.
Comme à son habitude Murakami transporte le lecteur dans un monde merveilleux (au sens premier du terme, c'est-à-dire où s'entremêlent la réalité quotidienne, le surnaturel et la magie), doux et violent à la fois. 
Où l'on comprend que l'on ne peut échapper à son destin. Mais que c'est au contraire en l'acceptant et lui faisant face que l'on devient soi-même et que l'on conquiert sa liberté.


L'art de la fugue


C'est cet art délicat que le héros, un jeune trentenaire un peu paumé, essaie d'acquérir tout au long du roman. Afin de fuir 1) une histoire d'amour qui s'effrite (voire même agonisante), 2) un job moyennement motivant, et 3) une famille ahurissante. McCauley a l'air de saisir toute la complexité, et la dureté, des liens filiaux en quelques mots bien choisis.


Chroniques de San Francisco


On suit la vie de Michael Tolliver, jeune homosexuel de San Francisco sur près de 30 ans. En 7 volumes. Chacun est indépendant l'un de l'autre, mais il est quand même plus agréable de les prendre dans l'ordre.
Ce qui reste surtout après cette lecture, c'est une énorme énergie, un état d'esprit positif et l'envie de faire partie de cette fabuleuse tribu de personnages improbables et attachants.

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4 commentaires

  1. "l'art de la fugue"... je pensais même pas que c'était un art ça! mais il me tente beaucoup, j'aimerais bien me plonger dans ce bouquin, merci!

    lili

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  2. Auster, Murakami et Maupin, j'ai lu et approuvé. Je note donc aussi McCauley, que je ne connais pas, merci !

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  3. J'espère que McCauley vous plaira et vous fera passer un bon moment. A l'occasion, je serai contente de savoir ce que vous en aurez pensé.

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  4. Je les ai tous lus sauf L'art de la fugue également. L'histoire me tente bien !

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