Le bonheur, c'est simple...

17:06



Mardi 14 septembre, 13h43, je suis dans ma cuisine, à sautiller dans tous les sens sur ma playlist "wakemeup" la bien nommée (un petit aperçu ici, attention, ça secoue les z'oreilles) en attendant que les cookies du jour soient cuits... ça, c'est le bonheur !

Sauf que...c'est pas normal, je suis même en pleine aberration de l'espace-temps. Tout, le jour, l'heure, me confirme que je devrais être soigneusement rangée derrière mon bureau et le PC qui va systématiquement avec au lieu de m'activer à la confection de cookies patatatoïdaux (parce que moi, j'aime pas les cookies bien ronds comme il faut^^). Mais non. 

Je te rassure tout de suite, je n'ai pas été remerciée par mon patron-chéri-adoré-génie-des-affaires. Nooooon. C'est moi qui l'ai remercié ! C'est pas extra ça ?? (ça y est, cookies cuits...ils mènent 2-0 face à ma résistance diététique). Donc là, je profite d'une trêve entre 2 jobs. Le terme "intermède" serait cependant plus juste, je crois. Car 2 jours entre fin et début de contrat, c'est même juste une respiration...

Mais ça suffit à profiter de quelques instants volés de bonheur. Tu dois connaître ça aussi, quand tu devrais être au travail mais que pour X raisons, tu es dehors, chez toi, au lit, n'importe où ailleurs. Je ressens toujours un grand sentiment de légèreté, comme quand je séchais l'école (aïïïe !!...non maman, me tire pas l'oreille, je l'ai pas vraiment fait, c'est juste pour la beauté du récit, j'te jure...).

Aujourd'hui, c'est même légèreté puissance 10. Portée par la hâte de commencer un travail qui s'annonce passionnant. Et surtout parce que cet ancien job, je ne pouvais plus le voir en peinture. Le quitter le plus rapidement possible, je n'avais quasiment que ça en tête, tous les jours, toutes les heures... avec de régulières vagues d'angoisse (et si je n'arrivais jamais à m'échapper!?!) et d'abattement (d'toutes façons, j'mérite pô mieux). Pas génial pour l'ego. Et pour les autres aussi. Parce que Tombouctou est du genre à sauter à la gorge de tout individu osant tenter une approche (un contact visuel peut suffire) quand le moral est dans les chaussettes. Sans aucune sommation ni occasion de reddition possible.

Heureusement, ces phases de violence gratuites et aveugles sont presque rares. Et le reste du temps, je suis un amour de générosité, du genre à passer une partie de mes tout petits jours de vacances à cuisiner pour donner enfin la recette de mes cookies à une amie aux abois (ses enfants ne mangent plus rien depuis une semaine, ça devient urgent!).



Cookies choc'amandes




Pour 20 biscuits

100 g de beurre
140 g de sucre roux
100 g de farine
100 g de chocolat noir
100 g d'amandes salées
1 œuf
1 cs de sirop d'érable
1 cc d'extrait de vanille
1/2 cc de sel
1/2 cc de bicarbonate de soude


Sortir le beurre du réfrigérateur à l'avance pour qu'il soit à température ambiante (ou utiliser du beurre tendre). Le disposer dans un saladier et battre jusqu'à obtention d'une pommade. Ajouter le sucre et le sirop d'érable tout en continuant à battre vigoureusement.
Ajouter l'œuf puis la vanille. Ainsi que la farine tamisée, le sel, le bicarbonate.
Concasser grossièrement les amandes et le chocolat et les intégrer à la pâte sans trop remuer.
Réserver 30 minutes au frais.

Préchauffer le four à 190°C.
Avec une cuillère à soupe, déposer de petites boules de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Il faut bien les écarter les unes des autres, la pâte va s'étaler en cuisant.
Cuire 8-10 minutes, soit jusqu'à ce que les bords commencent à brunir.

Les cookies doivent encore être très moelleux, ce qui est normal. Ils vont se durcir un peu en refroidissant, tout en restant tendres.

Pour les amandes salées, j'utilise cette recette, en forçant un peu sur le sel car j'aime beaucoup le contraste. Mais les amandes que l'on trouve au rayon "apéro" font très bien l'affaire.
Quant au chocolat, je préfère le concasser très grossièrement plutôt que de le râper car cela permet de tomber sur de gros morceaux fondus pendant la dégustation. Et j'adore ça !







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10 commentaires

  1. oh "déjà-vu" mais moi j'avoue être en léthargie ... je n'ose pas, j'attends, quoi on verra !!!
    bravo à toi pour le saut
    je peux prendre un cookie au passage ?

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  2. je peux en piquer un?

    bises gourmandes
    Delphine

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  3. Merci! Le goûter du mercredi est sauvé! Juste à temps!

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  4. Rhoooo non alors ! J'étais sur le point d'aller me coucher, et voilà que je pense à ces magnifiques cookies... J'ai faim... C'est malin ^^

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  5. Lune : merci :). C'est vrai que c'est difficile de se lancer, mais une fois qu'on est sur la route, ça va (presque) tout seul.
    Delphine : oui, oui, avec plaisir.
    Sabine : ouf, on a frôlé le drame. Mais tu sais bien que je travaille mieux sous pression. ;-)
    Boulet : avec un bon verre de lait (enfin, une tisane vu mon âge canonique), c'est le meilleur somnifère que je connaisse. :)

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  6. Je ne sais pas si c'est "normal", mais un jour plus tard, ils sont toujours aussi moelleux: ça change des Hello! de LU (en 25 ans, j'espère qu'ils ont changé la recette)...

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  7. Hum hum, je pense que je vais me laisser dans les 2: le ras le bol de boulot et les cookies...j'vais commencer par les cookies, vu que le boulot, j'ai que celui-là pour le moment, et faut bien acheter le chocolat pour les cookies!

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  8. Séb : c'est normal, je ne fais que de la qualité moi môssieur ! ^^
    Miss Crumble : et puis les cookies, ça aide aussi à adoucir le quotidien. :)

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  9. Je suis passée voir qui était cette enthousiaste qui va cuisiner avec nous :) Bé une cuisinière lol et plutôt cordon bleue à lire et regarder. Et avec un nouveau travail qui plait c'est encore mieux, je me demande si les cookies n'en sont pas plus légers :)
    biz biz d'alicette :)

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  10. le code précédent était reefuse, hé ho je refuse rien du tout moi mdrrr Google ta gole ;p

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