C'est moi qui l'ai fait !!

21:12



Oh non, cela fait presque une semaine que je n'ai pas nourri le p'tit sushi !! Il doit être à la limite de tomber d'inanition le pauvre... Le problème c'est que là, tout de suite, je n'ai pas de cuisine à portée de main et qu'un fond de carottes râpées se bat chichement en duel avec 2 yaourts au soja dans le frigo du boulot (bah oui, suis au boulot, un samedi... no comment please...). Et puis même. Les fourneaux n'ont pas beaucoup chauffés ces jours-ci. J'entends déjà les remarques qui fusent, les remises en question, les interrogations... "Et ça se prétend cook-bloggeuse... même pas capable de suivre le rythme !". Oui mais non. J'ai une excuse en béton armée double épaisseur, j'ai nommé le Nouveau Boulot. Celui-là même qui fait que j'admire la course des nuages depuis mon bureau en ce premier samedi du mois, au lieu de chasser la bottine. J'ai commencé depuis 2 semaines et je n'ai toujours pas eu l'occasion de reprendre mon souffle. Comme si j'étais coincée sous une cascade : juste l'air qu'il faut pour rester en vie, mais le crâne proche de l'implosion tant on veut y faire entrer de nouvelles choses d'un seul coup. Immédiatement mise en selle, sur un gros dossier (les nuages, c'est juste du coin de l'œil hein, c'est pas vraiment pour ça que je suis défrayée payée). Je crois bien que j'ai un neurone-elbow ! Une espèce de méga courbature neuronale qui fait que chaque petite tentative d'activation réflexive est pénible, que plus rien ne fonctionne à vitesse normale. Une vague impression d'avoir pris 40 ans d'un coup d'un seul me suit comme une ombre depuis quelques jours...!

Alors voilà, le soir, l'inspiration me fait faux bond. Et je n'ai qu'un refrain en tête : faut que je me couche tôt, faut que je me couche tôt. Ce qui, en termes tombouctiens, signifie "avant minuit", "avant 11h" étant l'équivalent "d'avec les poules".

J'ai quand même tenté 2-3 incursions furtives en cuisine : salade de chou-fleur cru à la sauce soja, riz au lait express (avec du lait ribot et de l'eau de rose, faudra quand même que je t'en reparle), glace vanille aux épices (un peu le degré de zéro de la cuisine, mais c'était boooon). Et puis hier au soir, mes petits Nutel'like version mini pour mes sœurs de peine (mes collègues quoi).
Toujours plein d'idées en tête au demeurant. Mais je me demande si demain la cuisine aura une quelconque chance dans l'âpre combat qu'elle devra mener face au lit... Les paris sont ouverts ! :)

Mais, n'ai crainte, je ne vais quand même pas te laisser comme ça et t'abandonner encore pour une durée indéterminée. Suis pas comme ça moi. Donc, petite revue de blog pour partager mes coups de cœur. Le thème : les cookies. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais j'ai l'impression qu'une fièvre cookieste s'est abattue sur la blogosphère culinaire ces derniers temps. L'air de rien. Sans faire trop de vague (rien à voir avec les cupcakes ou les whoppies). Non, le cookie est plus discret, bien ancré qu'il est dans nos habitudes. Un vrai plaisir incontournable, sûr de sa valeur.

D'abord ici, tu sauras enfin pourquoi il est inévitable et primordial d'avoir des palanquées de recettes de cookies sous la main. (Gourmandises Chroniques)
Et d'où viennent les cookies, le comment du pourquoi de la chose. De quoi briller en société... ça fait jamais de mal ! (Fureur des vivres)

Ensuite, niveau garniture, je te propose chocolat-bacon, chocolat et petites billes colorées avec ou sans cacahuète à l'intérieur (ça commence par M et finit par MS !) et chocolat-caramel. (Clea cuisine, In the Food for Love et Cupcakeista)

Pour que le p'tit sushi ne puisse pas être accusé de contrevenir aux recommandations de l'INPES, une version légère, à la seule gloire du chocolat. (Le Pétrin)
...
Rhâââââ, Ooooooooh, miam miam miam !!! Non, je n'ai pas perdu mon français en route. Il s'agit juste d'une tentative de retranscription du cri tombouctien, surpris et gourmand, poussé lors de la découverte d'une telle promesse de réjouissances. (La tarte au fromache)

Au passage, paraîtrait qu'on pourrait faire des cookies sans chocolat, même pas mauvais, voire très bons. Incroyable, non ? ^^ (Foodway to Green Heaven)

Et, last but not least, let me introduce les cookies-de-la-mort-qui-tue par Christophe Michalak  (du Plaza Athénée... note que je ne me moque pas de toi !). Pour finir en beauté. Parce que la recette est hyper simple. Idéale pour une envie subite et irrépressible de cookies (15 minutes, cuisson comprise... si c'est pas beau ça !). Et qu'avec des images qui bougent, c'est tout de suite plus parlant... surtout quand c'est Mônsieur Michalak qui bouge ! ^^(Le Fooding)


La photo (parce qu'il faut bien en mettre une, sinon c'est triste) n'a rien à voir avec le bazar. Je crois que la bonne expression c'est "rien à voir avec la choucroute". Mais point de choucroute à l'horizon, cela ne ferait que rajouter de la confusion à ce billet déjà pas très net. Bref. Donc, la photo, c'est moâ qui l'ait faite. Du coup, le titre se trouve enfin justifié !




Petit souvenir de vacances cantaliennes. 
Et de quoi avoir sa dose hebdomadaire de ciel bleu.

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